samedi 9 avril 2016

Lu sur le journal : "L'Avenir du Luxembourg" du 08 avril 2016 : VTT - Wallonia Cup, 4e manche. Mais où est donc la relève ?

  - L'Avenir
Rares sont les bikers luxembourgeois à encore être capable de se mettre en évidence. On est loin de l’époque phare du VTT dans notre province.
On pourrait se la jouer pompeux en annonçant la victoire de Nick De Vries comme un succès partiellement luxembourgeois. En effet, le vainqueur de la course reine de ce week-end fait partie du club managé par Simon Gueunig (Erezée). Mais voilà, il serait sans doute trop facile d’utiliser ce subterfuge pour cacher la faiblesse de notre VTT actuel.
Sur le superbe tracé de Bastogne, on a dû se contenter de quelques prestations proches du Top 10 pour avoir l’occasion de vibrer un peu. On ne parle pas ici des compétitions pour les moins de 15 ans où le duo du CC Libramont-Chevigny, Gueuning-De Lie devrait nous apporter de belles satisfactions, mais bien à partir des catégories des débutants. Derrière Rémi Cara, parti sur une World Cup en Suisse, et Pieter Geluykens, présent en Croatie, trop peu de nos bikers peuvent se mettre en évidence. Et ce n’est pas faute de bonne volonté à l’image d’un Antoine Jonkeau qui, à force de travail sérieux et rigoureux, se fait tout doucement une place chez les juniors.
Ludovic Mottet, de retour à la compétition.
Ludovic Mottet, de retour à la compétition.-ÉdA
Mais force est de constater que sur les courses du dimanche, on a dû se contenter du retour de Ludovic Mottet à la compétition sur ses terres. «Ça fait plaisir de pouvoir rouler pas trop loin de chez soi, d’autant qu’au fil des courses, je vois bien que les sensations sont meilleures, explique le Marlovanais. Maintenant, est-ce que je vais pouvoir revenir au niveau qui était le mien avant de passer sur la route et d’arrêter complètement la compétition? Je n’en sais rien.»
À la bagarre pour une place dans le Top 10, à quelques encablures de Thomas Baisir, notre champion de Wallonie, Ludovic Mottet a dû renoncer la mort dans l’âme. «J’accumule les petites déceptions sur ces dernières courses, avoue le coureur des Red Bikers. À Sibret, j’étais dans le Top 5 quand j’ai connu une crevaison. Le lendemain, j’ai une fringale alors que je suis encore dans le Top 5 à l’Hallolienne sur les 45 km et aujourd’hui, c’est ma chaîne qui me lâche à deux tours de l’arrivée. Je pense aussi que mon vélo, qui est vieux de sept ans et n’est plus adapté, a besoin d’être remplacé. J’attends avec impatience le tout nouveau.»
En attendant la relève, on suivra donc la tentative de retour au top de notre ancien meilleur vététiste.