Maurine Sintzen est championne de Belgique de vélo-trial, un sport de franchissement d'obstacles peu connu. En novembre, elle a participé aux championnats du monde à Abu Dhabi (Émirats arabes unis).
Rencontre avec une passionnée.
Maurine Sintzen pratique le vélo trial depuis l'âge de six ans. - D.R.
Adeline Nonet
Publié le 29-11-2021 à 15:40 - Mis à jour le 29-11-2022 à 15:45
Le vélo trial, c’est un sport de franchissement d’obstacles. « Le but est de monter sur des obstacles, sans mettre de pied à terre et ce, dans un temps donné », nous explique Maurine Sintzen, championne de Belgique en titre, qui pratique ce sport depuis l’âge de six ans.
Treize ans plus tard, la jeune Malmédienne n’a toujours pas raccroché le guidon, loin de là.
C’est même le trial qui rythme ses semaines, avec quatre à cinq entrainements sur le terrain de Malmedy et deux séances hebdomadaires à la salle de sport.
« C’est un sport complet, décrit Maurine. Il sollicite tous les muscles du corps. Il demande de l’explosivité, du gainage, de l’équilibre… Mais il demande aussi beaucoup de concentration et de mental. Il faut tenir bon, ne pas abandonner, même quand c’est plus compliqué".
Aux championnats de monde de vélo trial
Pour progresser dans cette discipline, Maurine est accompagnée d’un coach sportif qui n’est autre que son frère. « C’est lui qui m’entraîne et me suit en compétition », explique-t-elle.
C’est d’ailleurs avec lui que Maurine s’est rendue début novembre aux championnats du monde à Abu Dhabi (Émirats arabes unis). « Je suis très contente d’avoir pu représenter mon pays là-bas, mais je trouve que je n’ai pas très bien roulé. Je me suis classée 15e, c’est tout de même mon meilleur résultat en Elite. Il y a du positif », déclare Maurine.
Son rêve? « Rentrer dans le Top6 d’une coupe ou d’un championnat du monde, déclare-t-elle. Mais le Top12, ce serait déjà bien. C’est d’ailleurs l’objectif pour l’année prochaine. »
Même si celle qui n’ira jamais rouler 10 kilomètres sur un vélo « classique », car « elle n’aime pas du tout ça », ne s’imagine pas se passer du trial, elle pense qu’elle ne pourra jamais en vivre. En parallèle, Maurine est donc actuellement en deuxième année de bachelier en « Assistant de direction » à la Haute École Charlemagne de Verviers.
Simple ou compliquer de concilier sport et études? « J’ai toujours réussi à m’organiser, explique-t-elle. A la limite, c’est plus facile dans les études supérieures qu’en secondaire, car il y a moins d’interros, juste les examens. J’ai un programme très chargé. Ça demande une certaine motivation. Quand je fais quelque chose, je le fais à fond, que ce soit l’école ou le trial. Mais si à un moment je n’arrive pas à suivre, on s’adapte. »
Evoluant dans un milieu très masculin, Maurine se réjouit de voir des filles oser tenter l’expérience. Aux jeunes qui voudraient se lancer dans ce sport encore peu connu, Maurine conseille de foncer. Mais surtout, de ne pas se démotiver. « C’est un sport compliqué, mais dans lequel on prend beaucoup de plaisir », insiste-t-elle. Maurine termine cette saison à la 11e place au ranking mondial, à quelques points du top 10.
Maurine Sintzen pratique le vélo trial depuis l'âge de six ans. - D.R.
Adeline Nonet
Publié le 29-11-2021 à 15:40 - Mis à jour le 29-11-2022 à 15:45
Le vélo trial, c’est un sport de franchissement d’obstacles. « Le but est de monter sur des obstacles, sans mettre de pied à terre et ce, dans un temps donné », nous explique Maurine Sintzen, championne de Belgique en titre, qui pratique ce sport depuis l’âge de six ans.
Treize ans plus tard, la jeune Malmédienne n’a toujours pas raccroché le guidon, loin de là.
C’est même le trial qui rythme ses semaines, avec quatre à cinq entrainements sur le terrain de Malmedy et deux séances hebdomadaires à la salle de sport.
« C’est un sport complet, décrit Maurine. Il sollicite tous les muscles du corps. Il demande de l’explosivité, du gainage, de l’équilibre… Mais il demande aussi beaucoup de concentration et de mental. Il faut tenir bon, ne pas abandonner, même quand c’est plus compliqué".
Aux championnats de monde de vélo trial
Pour progresser dans cette discipline, Maurine est accompagnée d’un coach sportif qui n’est autre que son frère. « C’est lui qui m’entraîne et me suit en compétition », explique-t-elle.
C’est d’ailleurs avec lui que Maurine s’est rendue début novembre aux championnats du monde à Abu Dhabi (Émirats arabes unis). « Je suis très contente d’avoir pu représenter mon pays là-bas, mais je trouve que je n’ai pas très bien roulé. Je me suis classée 15e, c’est tout de même mon meilleur résultat en Elite. Il y a du positif », déclare Maurine.
Son rêve? « Rentrer dans le Top6 d’une coupe ou d’un championnat du monde, déclare-t-elle. Mais le Top12, ce serait déjà bien. C’est d’ailleurs l’objectif pour l’année prochaine. »
Concilier le sport et les études
Même si celle qui n’ira jamais rouler 10 kilomètres sur un vélo « classique », car « elle n’aime pas du tout ça », ne s’imagine pas se passer du trial, elle pense qu’elle ne pourra jamais en vivre. En parallèle, Maurine est donc actuellement en deuxième année de bachelier en « Assistant de direction » à la Haute École Charlemagne de Verviers.
Simple ou compliquer de concilier sport et études? « J’ai toujours réussi à m’organiser, explique-t-elle. A la limite, c’est plus facile dans les études supérieures qu’en secondaire, car il y a moins d’interros, juste les examens. J’ai un programme très chargé. Ça demande une certaine motivation. Quand je fais quelque chose, je le fais à fond, que ce soit l’école ou le trial. Mais si à un moment je n’arrive pas à suivre, on s’adapte. »
Evoluant dans un milieu très masculin, Maurine se réjouit de voir des filles oser tenter l’expérience. Aux jeunes qui voudraient se lancer dans ce sport encore peu connu, Maurine conseille de foncer. Mais surtout, de ne pas se démotiver. « C’est un sport compliqué, mais dans lequel on prend beaucoup de plaisir », insiste-t-elle. Maurine termine cette saison à la 11e place au ranking mondial, à quelques points du top 10.
Vidéo de la compétition : https://youtu.be/rMi-KCn_jKQ