MTBWALblog: Faut-il boire des sodas (colas compris) après l'effort ?

jeudi 23 avril 2009

Faut-il boire des sodas (colas compris) après l'effort ?

Les trente minutes suivant l'effort ne constituent pas le moment le plus approprié pour en consommer. Pourquoi ? Parce que leur acidité altère l'élimination des déchets, et que ces boissons hypertoniques menacent, en présence d'un tube digestif perturbé par la déshydratation, de provoquer des troubles intestinaux.

En outre, leur trop faible teneur en sodium ne permet pas de restaurer rapidement le volume plasmatique, phénomène demandant un apport de sel de 2 à 3 grammes en six heures.

Enfin, l'absence de potassium dans ces boissons ralentit la restauration de l'équilibre cellulaire et la réformation du stock de glycogène. L'ingestion de soda ne se justifiera donc qu'une fois que l'organisme se sera réhydraté, et ce jusqu'à la sixième heure post-effort. Cette période se montre en effet propice à la réformation du glycogène, et la prise de solutions glucidiques présente alors un réel intérêt. Mais on en peut pas affirmer que les sodas soient supérieurs aux jus de fruits ou aux boissons énergétiques.

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MTB hier, aujourd'hui et demain

Les titres peuvent rester les mêmes. Rien ne change vite, toute innovation doit vaincre les réticences de ceux qui sont en place et qui savent. Le MTB d'aujourd'hui est sans aucun doute beaucoup plus populaire que jamais, les multiples activités de loisir à vélo tout terrain sont là pour le confirmer. Mais pourquoi se plaint-on d'un désintérêt pour les compétitions ? Certaines, dites de loisir, font le plein, comme tous ces grands marathons bien ancrés dans les mentalités. D'autres grandes compétitions font également le plein lorsqu'elles offrent des qualités d'accueil, de tracé et d'informations suffisantes.
La diffusion de ces informations, des résultats des compétitions font partie intégrante de cet intérêt et de ce désintérêt. Attendre 3 jours pour apprendre avec exactitude quel est le classement est démotivant pour les compétiteurs, les erreurs n'étant même parfois non corrigées.
Si l'on dit qu'un effort est fait pour diffuser les informations fédérales, qu'on le fasse vraiment... qu'on se donne les moyens de le faire, qu'on se bouge un peu ! Combien de fois faut-il aller à la recherche d'indices, de résultats alors qu'ils sont semble-t'il jalousement gardés... combien de fois seuls certains reçoivent cette information, au détriment des autres ! Il n'y a pas tant de sites internets ou de blogs à solliciter. Mais il faut vouloir le faire...