Contrôle du dopage : suite de l'article publié dans Vélosprint

Suite à quelques soucis rencontrés lors de certains contrôles antidopage diligentés par le Ministère de la Communauté française, il nous a paru bon de revenir sur l'importance qu'il y a d'assurer la meilleure collaboration possible au bon déroulement de ces opérations.
L'Arrêté du Gouvernement de la Communauté française du 10 octobre 2002 relatif à la procédure de contrôle de la pratique du dopage prévoit explicitement en son article 7, § 2, que « l'organisateur de la manifestation désigne une personne pour assister l'officier de police judiciaire, et met à sa disposition un lieu approprié pour les prélèvements d'échantillons, présentant toutes les garanties de confidentialité, d'hygiène et de sécurité du prélèvement ».
Il s'agit donc d'une prescription légale. En conséquence, l'organisateur devra dorénavant faire figurer sur les formulaires de données techniques. outre la localisation du lieu de contrôle, l'identité de la personne prévue pour se mettre à la disposition de l'officier de police judiciaire, médecin contrôleur de la Communauté française.
Par ailleurs, les règlements prévoient que des locaux convenant pour ces prélèvements doivent être fournis à proximité de la zone d'arrivée et que leur emplacement doit être clairement signalé depuis la ligne d'arrivée.
Enfin, il y a lieu également de veiller à ce qu'une liste des coureurs qui sont tenus de ce présenter pour le prélèvement soit affichée à la ligne.
Le rôle du collaborateur mis à disposition par l'organisateur peut donc être multiple. Le but est que tout soit mis en œuvre pour que le contrôle se déroule sans incident et en toute bonne publicité, (assistance au médecin, mise en contact du médecin avec l'officiel à la ligne d'arrivée, conformité du local et de son fléchage, endroit de publication de la liste, de son support et de son bon affichage, surveillance de l'entrée du poste de contrôle, de la bonne présence des coureurs appelés tout en s'inquiétant des éventuelles carences, etc.)