Sortir son VTT pour l’instant, c’est s’assurer de devoir passer 30 minutes au retour pour nettoyer son vélo. Lorsqu’on est adepte des ornières boueuses, des sous-bois bien gras, c’est inévitable: votre bécane revient dans un sale état.
Du dessous de la selle au dérailleur en passant par toutes les gaines de câbles, l’eau et la boue s’incrustent partout.
Nettoyer son vélo, c’est une nécessité si on veut éviter la rouille et les casses par la suite. Jean-Pierre Lecomte est marchand de vélos à Havelange, son premier conseil pour redonner de l’éclat à votre VTT, c’est «de toujours éviter le Kärcher.»Et si vous participez à une rando organisée, qu’un bike-wash a été prévu avec des nettoyeurs haute pression, «donnez un coup de loin si vous voulez le remettre propre dans votre voiture.» Car l’eau à haute pression s’infiltre partout et peut atteindre les roulements jusqu’à gripper votre pédalier.
Se limiter à l’étape du nettoyage à l’eau est insuffisant. Il faut aller au bout des différentes étapes si on veut éviter l’oxydation. «Si on n’a pas le temps de le nettoyer complètement, il vaut mieux le laisser sale encore quelques jours et le laver quand on a le temps.»
Une fois lavé, il faut bien le sécher. Au moyen d’un chiffon ou d’un compresseur si vous en avez un. «Sinon, vous le laissez sécher et vous roulez quelques centaines de mètres sur la route en passant toutes les vitesses pour bien faire éclater les gouttes d’eau.» Ensuite, bien huiler votre vélo et vous voilà paré pour de nouvelles aventures. «Et faire attention à ne rien appliquer sur la fourche télescopique et sur le disque de frein! Sinon, on risque de contaminer les plaquettes et c’est fini!»