UCI Mountain Bike World Cup 2015
(Vincent G.)
Mariana Salazar est double championne panaméricaine de DH et évolue désormais sur la coupe du monde de VTT descente. Interview de la rideuse originaire du Salvador au parcours plutôt atypique.
Alors que la prochaine étape de coupe du monde de VTT descente aura lieu les 6 et 7 juin à Fort William en Ecosse, la première manche qui a vu Loic Bruni terminer 2e à Lourdes sur l’UCI Mountain Bike World Cup 2015 aura également permis aux femmes de disputer leur première épreuve de l’année (les circuits hommes et femmes ont lieu sur les mêmes descentes). C’était notamment le cas de Mariana Salazar qui a décidé de faire tout son possible pour faire sa place dans ce monde de brutes. Née à San Salvador, la rideuse de 21 ans habite désormais au Bourget-du-Lac en Savoie et se consacre à sa passion de la descente. 12e de la première manche à Lourdes, Mariana tentera d’intégrer le top 10 lors de la prochaine étape en Ecosse. En attendant, on fait le point avec elle et on évoque son parcours particulier. A lire aussi :UCI Mountain Bike World Cup 2015 : Vidéo best of de Lourdes du CK Racing MTB.
Originaire du Salvador en Amérique centrale, tu habites désormais en France (Savoie) pour suivre tes études au CESNI et pour rider. Peux-tu nous en dire plus sur ton parcours ?
J'ai eu mon Bac (ES) au lycée français de San Salvador (El Salvador), c'est pour cela que j'ai décidé de venir en France pour poursuivre mes études et réaliser mon rêve en participant à des Coupes du Monde en DH. C'est mon prof d'EPS du lycée qui m'a parlé du CESNI (Centre d’Études des Sportifs Nationaux et Internationaux, antenne de l’INSEEC) et de sa section Sport Études, qui correspondait exactement à ce que je cherchais. Grâce à ce DUT de trois ans, je peux pratiquer mon sport à haut niveau et préparer mon avenir professionnel en même temps.
Originaire du Salvador en Amérique centrale, tu habites désormais en France (Savoie) pour suivre tes études au CESNI et pour rider. Peux-tu nous en dire plus sur ton parcours ?
J'ai eu mon Bac (ES) au lycée français de San Salvador (El Salvador), c'est pour cela que j'ai décidé de venir en France pour poursuivre mes études et réaliser mon rêve en participant à des Coupes du Monde en DH. C'est mon prof d'EPS du lycée qui m'a parlé du CESNI (Centre d’Études des Sportifs Nationaux et Internationaux, antenne de l’INSEEC) et de sa section Sport Études, qui correspondait exactement à ce que je cherchais. Grâce à ce DUT de trois ans, je peux pratiquer mon sport à haut niveau et préparer mon avenir professionnel en même temps.
Comment t'est venue la passion du VTT ? Et pourquoi avoir choisi la descente en particulier ?Dès mon plus jeune âge, je pratiquais le motocross avec mon frère. Mais, à l'âge de 12 ans on a tous les deux arrêté. On s'est ensuite mis au cross-country et on faisait tout le temps la course pour voir qui descendait le plus vite. C'est comme ça que j'ai connu le VTT de descente, qui est vite devenu une obsession. J'aime l'adrénaline et la maîtrise du risque. En plus, le DH est un sport très complet qui nécessite un bon physique et de la technique, mais également de la concentration et de l'engagement.
Cette discipline physique et engagée semble réservée aux hommes. Les femmes pratiquantes sont très peu médiatisées, comment expliques-tu cela ?
Effectivement, les femmes sont moins médiatisées et "mises de côté". Je trouve cela très dommage car en compétition, nous faisons les mêmes parcours que les hommes. Nous prenons les mêmes risques, et même si nous ne descendons pas à la même vitesse, nous n'en sommes pas loin.Il y a beaucoup de débats à ce sujet. De plus, au niveau des contrats de sponsoring, il est plus difficile pour les femmes d'en décrocher. Je pense que cette discrimination n'est pas justifiée, nous faisons les mêmes efforts que les hommes.
Effectivement, les femmes sont moins médiatisées et "mises de côté". Je trouve cela très dommage car en compétition, nous faisons les mêmes parcours que les hommes. Nous prenons les mêmes risques, et même si nous ne descendons pas à la même vitesse, nous n'en sommes pas loin.Il y a beaucoup de débats à ce sujet. De plus, au niveau des contrats de sponsoring, il est plus difficile pour les femmes d'en décrocher. Je pense que cette discrimination n'est pas justifiée, nous faisons les mêmes efforts que les hommes.
En parlant de sponsors, tu en possèdes plusieurs, quels soutiens t'apportent-ils ? Tu as même réalisé un stage professionnel chez l'un d'entre-eux (Cycletyres), comment s'est déroulée cette expérience ?
Je possède quatre sponsors, qui me fournissent essentiellement du matériel. Sans leur soutien, tout ce que je fais ne serait pas possible. Par exemple, en tant que spécialiste du pneu vélo, Cycletyres m'envoie des pneus dès que j'en ai besoin.C'est, en effet, chez eux que j'ai réalisé récemment un stage professionnel. Cette expérience s'est très bien passée. J'ai participé au projet de développement du site (ouverture européenne) en traduisant le sitewww.cycletyres.fr en espagnol et lancer www.cycletyres.es.
D'ailleurs, avec quels pneus tu roules ?
Jusqu'à maintenant, j'utilisais exclusivement le Magic Marry (Schwalbe). C'est un très bon pneu, qui plaît beaucoup aux pilotes. Mais, pour la Coupe du Monde de Lourdes, j'ai essayé les Maxxis Shorty 3C et j'ai adoré ! Pour les terrains boueux, j'utilise le DirtyDan (Schwalbe).
Je possède quatre sponsors, qui me fournissent essentiellement du matériel. Sans leur soutien, tout ce que je fais ne serait pas possible. Par exemple, en tant que spécialiste du pneu vélo, Cycletyres m'envoie des pneus dès que j'en ai besoin.C'est, en effet, chez eux que j'ai réalisé récemment un stage professionnel. Cette expérience s'est très bien passée. J'ai participé au projet de développement du site (ouverture européenne) en traduisant le sitewww.cycletyres.fr en espagnol et lancer www.cycletyres.es.
D'ailleurs, avec quels pneus tu roules ?
Jusqu'à maintenant, j'utilisais exclusivement le Magic Marry (Schwalbe). C'est un très bon pneu, qui plaît beaucoup aux pilotes. Mais, pour la Coupe du Monde de Lourdes, j'ai essayé les Maxxis Shorty 3C et j'ai adoré ! Pour les terrains boueux, j'utilise le DirtyDan (Schwalbe).
À Lourdes justement, tu finis 12ème (UCI Mountain Bike World Cup) et tu as remporté ton second titre de championne pan américaine fin mars. Ta saison commence fort ! Quels sont tes prochains objectifs ?
Je suis trop contente de ces premiers résultats ! J'ai fait de gros efforts et je me suis beaucoup entraînée pour pouvoir arriver à ce niveau. Mon objectif principal pour cette saison est d'arriver dans les 10 meilleures en Coupe du monde.
Source
Je suis trop contente de ces premiers résultats ! J'ai fait de gros efforts et je me suis beaucoup entraînée pour pouvoir arriver à ce niveau. Mon objectif principal pour cette saison est d'arriver dans les 10 meilleures en Coupe du monde.
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