mercredi 24 juin 2015

"Trois cents kilomètres à VTT en trois jours " : lu sur le site de l'Avenir ce samedi 20 juin

Le jeune Durbuysien John Poskin est à l’origine de ce projet un peu fou.
Le jeune Durbuysien John Poskin est à l’origine de ce projet un peu fou.-ÉdA
- L'Avenir
Un jeune Durbuysien a décidé, dans le cadre du jumelage entre Durbuy et Nieuport, de se lancer un pari un peu fou: rallier la côte belge à VTT.
C’est un pari complètement fou que se sont lancé John Poskin et ses deux amis. Dans le cadre du jumelage entre Durbuy et Nieuport, le jeune Durbuysien et ses deux comparses ont décidé de rallier la côte belge au départ de Durbuy à… VTT.
Les trois jeunes hommes se lancent dans une aventure complètement dingue puisqu’ils comptent parcourir ces trois cents kilomètres en utilisant au maximum des chemins de terre et des RAVeL. Une expédition de trois jours durant lesquels les trois amis ne pourront compter sur aucune assistance.

John Poskin, pourquoi vous êtes – vous lancé ce défi fou?
Depuis quelque temps, avec les copains, on aime se lancer des défis. Dernièrement, nous avons descendu les escaliers de Bueren (NDLR: 374 marches à Liège). Comme Durbuy est jumelé avec Nieuport, on s’est dit pourquoi pas.

Justement, quelle a été la réaction des autorités communales?
Nous serons soutenus par l’Office communal du Tourisme de Durbuy et le syndicat d’initiative de Durbuy. Un GPS sera mis à notre disposition. Celui-ci permettra de nous géolocaliser en direct. Ainsi, les personnes qui le souhaitent pourront suivre notre itinéraire en temps réel. Toutes les deux heures, nous nous arrêterons pour faire une petite vidéo sur nos impressions. Le but est d’établir une sorte de roadbook.

Vous n’aurez pas d’assistance durant votre périple. Pourquoi s’infliger cette contrainte supplémentaire?
Si nous subissons une panne mécanique, nous devrons réparer nous-mêmes. Un de nos sponsors nous a d’ailleurs offert une formation pour parer à toutes éventualités. Nous voulions que cela reste un challenge. La part d’aventure est importante dans ce projet. Puis organiser une assistance n’est pas évident. Il faut payer l’essence, sans compter la personne qui nous suit durant trois jours.

Avez-vous déjà pris part à ce genre de raid?
Oui. On est habitué à des distances de 90 à 95 kilomètres sur une journée. J’ai pris le départ de plusieurs raids en montagne qui sont encore plus difficiles.

Vous n’emprunterez que des sentiers et des RAVeL. Vous n’avez pas rencontré de difficultés au moment de définir l’itinéraire?
Nous tenons à éviter toutes les grands routes et nationales. Nous n’avons pas encore d’itinéraire précis, mais nous connaissons tous les points stratégiques par lesquels nous devons impérativement passer. Le fil rouge est donc tracé mais le reste sera de l’improvisation. Dès que l’on tombera sur un petit chemin qui nous plaît, on s’y engagera. Ce sera la vraie aventure.

Où passerez-vous vos nuits?
Pour la première nuit, nous sommes toujours à la recherche d’un logement entre Thuin et Charleroi. La deuxième nuit, nous serons reçus dans un gîte. Notre hôte nous offre la nuitée ainsi qu’un barbecue. Le lendemain, nous serons reçus par le syndicat d’initiative de Nieuport qui nous hébergera. Nous pouvons également compter sur le soutien de nos sponsors qui nous offrent le matériel nécessaire.

Combien d’heures de selle prévoyez-vous par jour?
Si on se base sur une moyenne de 10 km/h, nous passerons dix heures sur le vélo chaque jour. Mais c’est la moyenne la plus faible. Nous devrions normalement nous rapprocher des 18 km/h de moyenne, ce qui nous fait entre six et sept heures de selle par jour.

Quelle a été la réaction de votre entourage à l’annonce de ce projet?
Mes parents, et ma famille en général, savent que je suis un passionné de vélo. Je ne vis que pour ça. Tout l’argent que je gagne en travaillant comme étudiant passe dans le matériel ou les compétitions. Tout le monde s’accorde à dire qu’il s’agit d’une belle aventure. Si elle se passe bien, nous nous en souviendrons toute notre vie.

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