"Quel que soit leur destin, j'aime beaucoup la proximité avec les athlètes, explique-t-il à DirectVelo.com,
alors que la foule entoure sa voiture. J'ai toujours eu la passion de
la transmission et du partage. A neuf ans, déjà, j'apprenais à mes
voisins comment progresser en descente !"
Simon Hupperetz, 26 ans, s'est d'abord spécialisé dans la préparation
des vététistes, puis il a passé en 2013 la formation d'entraîneur du
Centre Mondial du Cyclisme (CMC), en Suisse. Le centre, placé sous la
tutelle de l'UCI, l'a ensuite recruté, comme détaché auprès de plusieurs
fédérations cyclistes : Congo-Brazzaville et Afrique du Sud, alors que
se profile, en décembre prochain, le Mali.
DE L'OR ENTRE LES MAINS
"Mais j'ai tout particulièrement aimé ma mission pour le CMC au Rwanda en 2014, dit-il.
Jock Boyer [l'ex-pro américain, directeur du Team Rwanda, NDLR] m'a
d'ailleurs proposé de travailler une année à ses côtés. Après un délai
de réflexion, j'ai accepté, afin de vivre cette expérience unique dans
un pays très dynamique, avec des gens très attachants, qui ont de l'or
entre les mains. J'ai mis en suspens mon emploi de prof de langues
étrangères et je me suis installé à Musanze."
A l'issue du Tour du Rwanda, Hupperetz travaillera avec le vétéran de
l'équipe nationale, Nathan Byukusenge, pré-sélectionné pour les Jeux
Olympiques en VTT. "Puis je verrai si je poursuis mon travail auprès des Rwandais", dit-il.
Espérant collaborer à temps plein avec une fédération, une équipe
professionnelle de route ou de VTT un jour, l'Ardennais souhaite dans
l'immédiat former non seulement des athlètes mais aussi des entraîneurs : "Mon objectif est que des coaches rwandais prennent ma place dans un futur proche !"