Denis Jacquemin (à gauche) dans son rôle de mécanicien sur les courses de VTT |
1. Le VTT depuis ses 16 ans
Denis Jacquemin (Moircy) est loin d’être un inconnu dans le petit monde du VTT provincial et même au niveau de la FCWB. En effet, après une pratique assidue de son sport, ce dernier se tourna vers un poste au sein de la Fédération wallonne.
«J’ai commencé à pratiquer le VTT à l’âge de 16 ans, en loisirs, explique celui qui originaire de Moircy.Deux années plus tard, je me mettais à la compétition et j’ai couru durant sept saisons en cross-country, soit sur le format olympique soit sur des marathons. Je pratique désormais le VTT de manière plus relax. À l’occasion, je prends part à une épreuve d’enduro, mais uniquement pour le plaisir.»
2. Entrée à la FCWB
D’un point de vue professionnel, à la fin de ses études d’ingénieur industriel, c’est Brice Scholtes (NDLR: coach du Team Wallonie) qui propose sa candidature à la FCWB. «Il cherchait quelqu’un de polyvalent pour intégrer l’équipe, explique Denis. Dans mon contrat, ça passait du rôle de mécanicien à celui de webmaster. Mais l’essentiel de mon temps était donc consacré à assurer la mécanique au sein du Team Wallonie, gérer le site web de la FCWB et coordonner la Wallonia Cup. J’y ai travaillé durant deux saisons.»
3. Un contrat chez BMC
Ce passage à la FCWB lui a permis d’effectuer pas mal de déplacements avec le Team Wallonie, mais dans son esprit, il était désormais temps de passer à autre chose.
«Mon objectif avait toujours été de travailler dans l’industrie du cycle et BMC m’a offert cette opportunité, suite à des premiers contacts en mars, explique l’ingénieur industriel. Ma priorité dans l’entreprise est la mécanique et la logistique du Team Enduro, qui est directement intégré à l’entreprise, contrairement aux équipes sur route et de cross-country dont les structures sont externes. À côté de cela, je réponds aux besoins du service marketing et de la division recherche et développement.»
4. Pas de JO mais plein de projets
Denis Jacquemin ne sera pas présent à Rio pour la course olympique.
«Tout simplement parce que l’équipe de cross-country a, comme la route, sa propre structure externe, confirme-t-il. Donc, pas question de s’occuper de la bécane de Julien Absalon qui visera là un troisième titre. Mais qu’à cela ne tienne, je me plais beaucoup chez BMC et j’espère que cette collaboration est partie pour durer. Je pense que le plus important pour moi est d’être flexible et ne pas être réticent aux changements d’activités au sein même de la société.»