Camp d’identification de talents au Centre Mondial du Cyclisme UCI ©UCI
La piste de BMX Supercross du Centre Mondial du Cyclisme (CMC) UCI est actuellement le terrain de jeu de talentueux jeunes athlètes venus du monde entier.
Le but de l’opération consiste à détecter de jeunes coureurs possédant le potentiel qui leur permettrait de suivre les traces des illustres stagiaires du CMC UCI comme la médaillée de bronze de Rio 2016 Stefany Hernandez.
Pendant deux semaines, 26 athlètes de 16 pays s’entraînent au Centre, à Aigle (Suisse), sous l’œil attentif de l’Entraîneur du CMC UCI Thomas Allier et du Néo-Zélandais Matt Cameron, lui-même ancien stagiaire du CMC UCI et entraîneur en Nouvelle-Zélande. Les plus prometteurs seront invités à rejoindre le groupe de haut niveau qui s’entraînera au Centre l’année prochaine.
« Il s’agit du premier camp d’identification de talents du BMX à grande échelle organisé au CMC depuis longtemps et c’est très excitant, se réjouit Belinda Tarling, la Manager de la Performance du Centre. Nous observons très attentivement les athlètes, pas seulement leurs aptitudes sportives mais aussi leur comportement...
« On doit voir s’ils sont prêts à suivre un entraînement de haut niveau. »
En plus d’être évalués sur la piste de BMX Supercross, ils subissent des examens au Laboratoire du Sport et de la Physiologie du CMC UCI, qui permettent aux experts du Centre d’analyser la morphologie, les dispositions physiologiques, les aptitudes techniques et la force de chaque athlète.
Certains de ces derniers, qui sont âgés de 16 à 21 ans, ont été sélectionnés pour participer au camp d’identification de talents par leur Fédération Nationale. Les autres avaient déjà été repérés par Thomas Allier lors de compétitions internationales.
« Nous voyons des athlètes de tous niveaux, confirme l’entraîneur du CMC UCI avant d’ajouter : Après une semaine, il est déjà possible de dire lesquels d’entre eux pourraient être performants au niveau international. La condition physique peut être améliorée par l’entraînement, mais s’ils ne possèdent pas au niveau Juniors les capacités et dispositions techniques requises, c’est déjà trop tard.
« Nous observons également leur approche psychologique et leur motivation. Nous recherchons des athlètes qui ont la rage de vaincre, qui n’abandonnent pas dès que les choses se corsent. »
Camp d’identification de talents au Centre Mondial du Cyclisme UCI © UCI |
Et on peut dire que ces deux semaines sont corsées pour les 26 espoirs qui se sont retrouvés propulsés dans un programme intensif incluant deux sessions d’entraînement par jour, chose encore totalement inhabituelle pour la majorité d’entre eux.
Malgré leurs différences de niveau, leurs aspirations hétéroclites et la diversité de leur bagage, les riders profitent du camp au maximum et se font des amis.
« Certains d’entre eux étaient un peu dépassés lorsqu’ils sont arrivés, et d’autres étaient plus décontractés. Mais très vite, un esprit d’équipe s’est développé. C’est une chose que j’ai toujours observée depuis les six ans que je suis entraîneur au CMC UCI. Les athlètes sont toujours solidaires. »
Bien qu’Allier ait déjà une idée précise du nom des coureurs qui seront invités à s’entraîner au CMC UCI, il ne se projette pas trop loin dans le futur : « Nous fixerons des objectifs immédiats pour ceux qui s’entraînent ici, comme la Coupe du Monde et les Championnats du Monde UCI, explique Allier avant d’ajouter :
« Mais tout athlète invité à rejoindre nos stagiaires aura sans doute Tokyo 2020 dans un coin de sa tête… »
Les efforts du CMC UCI en faveur du développement du BMX ne s’arrêtent pas là : trois participants en provenance d’Afrique du Sud, de Singapour et du Chili suivent actuellement une formation d’entraîneur spécifique pour le BMX de quatre semaines.
La présence de talents bruts au Centre Mondial du Cyclisme UCI constitue pour eux une belle opportunité, sous la houlette d’Allier et de Cameron, de mettre leurs compétences en pratique.