"VTT Podium d’un niveau mondial à Dinez" : article vu sur le site de l'Avenir de ce 24 mai 2017

Le trio Maes-Gilles-Magis domine les jeunes Houffalois.-ÉdA

Les quatre heures d’endurance de Dinez ont sacré des champions du monde avec Martin Maes et Alexis Matthys. 

On était bien loin des conditions dantesques que l’on avait connues lors de la première édition de ces quatre heures d’Endurance de Dinez. Non, ce dimanche, place à une météo clémente, idéale pour la pratique du VTT. Et on était venu de loin pour se faire plaisir sur un tracé relativement court, mais technique et sélectif. « C’est une demande des participants à ce type de compétition, explique Vincent Thérer, pour l’organisation. Avoir des boucles relativement courtes qui permettent de repasser régulièrement sur la ligne d’arrivée et ainsi de pouvoir enchaîner les passages de relais.»

Mais de relais, il n’en est pas question pour tout le monde. Parmi le peloton qui comptait au minimum une quarante d’équipes, on retrouvait Alexis Matthey. Déjà vainqueur lors de la première édition, il a remis le couvert ce dimanche. « J’étais là pour préparer les championnats du monde des 24 heures que je vais disputer le week-end prochain et le parcours de Dinez me permettait une ultime répétition.»

Et devant, on assistait à une superbe bagarre entre un trio de spécialistes de l’Enduro-VTT et des spécialistes du cross-country. Pour ces derniers, on retrouvait les Houffalois du Team KTM avec Nicolas Rome, Diego Knoden et Antoine Jonkeau. Vainqueurs de la course par équipe l’année dernière, ils n’ont pas su conserver leur titre faute à des adversaires de niveau. «On retrouvait toujours Martin Maes, le champion du monde d’Enduro quand il était chez les juniors et récent de Belgique en Elites à Aywaille, précise Antoine Jonkeau. Mais cette année, il n’était pas avec son frère et sa sœur, mais bien avec Franck Gilles, champion de Belgique juniors et Johnny Magis, ancien champion de Belgique aussi. Pourtant, je suis persuadé qu’on aurait pu les battre. On est revenu à moins d’une minute, on leur reprenait du temps mais malheureusement, Diego (Knoden) est tombé et dans l’aventure, il a perdu près de deux minutes. Et à partir de là, nos espoirs de victoire s’étaient envolés. Mais bon, il n’y a pas de honte à être battu par un tel trio.»

Imaginez la fierté des organisateurs qui pouvaient faire monter deux champions du monde sur le podium à l’issue de la remise des prix.

•  Vincent GOFFINET - L'Avenir