« J’ai essayé d’être régulier sur les deux runs, rester concentré de bout en bout. Waou ! Ce premier maillot de champion du monde, c’est énorme ! » L’Australien Logan Martin a parfaitement géré sa finale, à l’image de sa semaine, impeccable en qualifications et en demi-finales. Dernier à s’élancer sur la rampe, Logan devait faire mieux qu’Alex Coleborn. Un run très technique le mit en tête avec 93.80 devant le Britannique (92.80). Un second run très propre, à l’inverse de la plupart de ses rivaux, a permis au vainqueur de la première Coupe du Monde BMX Freestyle UCI en 2016 de monter sur la plus haute marche du podium. Au final, Logan Martin termine avec 93.82, devant Alex Coleborn (91.05) et l’Américain Colton Walker (89.78). Une saison quasi parfaite après sa deuxième place en Coupe du Monde. Ce podium historique, le premier dans l’histoire du BMX Freestyle, appellera d’autre grands moments à venir avec les Jeux Olympiques de Tokyo 2020.

Logan Martin           © Cedric de Rodot

« J’étais un peu nerveuse, stressée pour ces premiers championnats, je suis heureuse que ça se soit bien passé, ce titre de championne du monde signifie beaucoup pour moi. » A 16 ans, Hannah Roberts a été à la hauteur de son statut de favorite. La vainqueur de la Coupe du Monde BMX Freestyle Park UCI 2017 a décroché le premier maillot arc en ciel de la dernière discipline reconnue par la Fédération, avec un score de 90.10 points sur la moyenne des deux runs. Roberts a fait la différence sur le quarter avec un flair réalisé sur son premier run (94 points) ; l’Américaine a opté ensuite pour la sécurité enchainant avec un flow run (86.20). Roberts s’impose devant l’Allemande Lara Marie Lessmann (88.35) et l’Américaine Angie Marino (86.38). A noter la 4e place de Minato Oike, une performance encourageante pour la jeune Japonaise (21 ans), peu habituée du circuit international, et à trois ans des Jeux Olympiques de Tokyo 2020 qui se dérouleront chez elle.

Hannah Roberts           © Cedric de Rodot