jeudi 16 novembre 2017

Vu sur le site de l'Avenir de ce 15 novembre 2017: "Maréchal: «Houffalize tient le bon filon»


 Originaire de Theux, Thierry Maréchal est âgé de 61 ans. Le nouveau président du VTT mondial est ici aux côtés du Bertrigeois Jean-Luc Rossignon, avec lequel il développa le VTT en Belgique et en Wallonie dès les années 80.
Originaire de Theux, Thierry Maréchal est âgé de 61 ans. 
Le nouveau président du VTT mondial est ici aux côtés du Bertrigeois 
Jean-Luc Rossignon, avec lequel il développa le VTT en Belgique et 
en Wallonie dès les années 80.--
Président de la FCWB, Mormontois d’adoption, Thierry Maréchal est le nouveau patron mondial du VTT.

Thierry Maréchal, vous évoquiez naguère une retraite calme et paisible à Mormont. Vous voici président mondial du VTT pour quatre ans… au moins. Madame doit être comblée?

(Rires). Comblée, je ne pense pas, mais très heureuse de ce qu’il m’arrive. D’ailleurs dès que David Lappartient a insisté pour que je me lance dans cette aventure, c’est elle qui m’a convaincu de me donner ce nouveau challenge.

Vous pourrez concilier cette nouvelle mission avec celle de président de la FCWB?

Je suis bien encadré (rires). Ce seront, forcément, des réunions supplémentaires et surtout des missions à travers le monde.

Mais d’une part, comme vous venez de le dire, je suis désormais retraité de l’enseignement et d’autre part, en tant que président européen du VTT, j’étais déjà présent à la plupart de ces rendez-vous.

En quoi consistera, précisément, cette mission?


Mon rôle consiste à animer l’une des commissions de l’UCI: celle de la commission moutain bike. Je suis donc, en quelque sorte, un adjoint du président Lappartient.

Pour ma part, je suis secondé par une équipe de onze personnes, à savoir sept membres, trois représentants issus des organisations, des athlètes et surtout Peter Van den Abeele, notre ancien champion, chargé de coordonner le calendrier des épreuves.

Quelle est, à vos yeux, la priorité de ce mandat?


Que le VTT reste une discipline olympique après les Jeux de Tokyo en 2020. En effet, si notre sport compte de plus en plus d’amateurs, il nous faut, absolument, modifier le concept, ne pas hésiter à revoir les fondements même de notre discipline. Un sport peut difficilement se passer des médias, de la télévision en particulier. Pour ce, nous devons trouver des solutions pour rendre plus dynamique le cross-country.

Vous avez déjà quelques idées en tête?

Oui, les projets ne manquent pas, mais il convient de les concrétiser, tout en veillant à éviter la démesure en matière budgétaire. Je pense qu’une discipline comme l’enduro a le vent en poupe, mais là encore, il faut pouvoir le rendre plus dynamique, par exemple, en y intégrant des descentes. J’aimerais aussi intégrer le vélo avec assistance électrique dans nos organisations. Cela passe, d’abord, par la mise au point d’une réglementation, mais quand on voit l’essor des VTT électriques, il est clair qu’on ne peut ignorer ce créneau.

Avec deux Belges aux commandes, l’un comme président, l’autre coordinateur des épreuves, peut-on rêver d’un retour de la Coupe du Monde à Houffalize?

Je sais que la Coupe du Monde et les championnats du Monde font toujours rêver, mais je pense surtout qu’il faut rester réaliste. Tout organisateur vise un retour sur ses investissements. Ce retour peut-il encore être à la hauteur chez nous par les temps qui courent?

Je ne le crois pas. Quand je vois ce qui a été réalisé cette année à la manche suisse de Lenzerheide, je n’imagine pas une de nos cités pouvoir tenir la comparaison.

Par contre, je reste convaincu qu’avec une organisation comme le Roc d’Ardenne, Houffalize tient le bon filon. En continuant de la sorte, Houffalize restera aux yeux des amateurs, la référence en matière de VTT.

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