Nous poursuivons notre série de fin d’année avec les membres de la Commission des Athlètes UCI. Les spécialistes de BMX Liam Phillips et Laura Smulders passent leur année 2017 en revue : les hauts, les bas et les meilleurs souvenirs.
Liam Phillips, Grande-Bretagne
• Champion du Monde UCI 2013
• Double vainqueur du classement général de la Coupe du Monde BMX Supercross UCI (2014 et 2015)
• Trois participations aux Jeux Olympiques (Pékin 2008, Londres 2012, Rio 2016)
• Contraint à prendre sa retraite sportive en 2017 cause de blessure.
• Double vainqueur du classement général de la Coupe du Monde BMX Supercross UCI (2014 et 2015)
• Trois participations aux Jeux Olympiques (Pékin 2008, Londres 2012, Rio 2016)
• Contraint à prendre sa retraite sportive en 2017 cause de blessure.
Laura Smulders, Pays-Bas
• Médaillée de bronze aux Jeux Olympiques de Londres 2012
• Deux fois victorieuse du classement général de la Coupe du Monde UCI (2016-2017)
• Championne du Monde UCI 2014 de BMX contre-la-montre (et médaille de bronze en BMX course).
• Deux fois victorieuse du classement général de la Coupe du Monde UCI (2016-2017)
• Championne du Monde UCI 2014 de BMX contre-la-montre (et médaille de bronze en BMX course).
Plus grand moment de ma carrière
L.P. Le plus grand moment de ma carrière est très certainement d’avoir remporté les Championnats du Monde UCI 2013 et porté le maillot arc-en-ciel. Un rêve de gosse !
Plus grand moment de l’année
L.S. Dominer à nouveau le classement général de la Coupe du Monde UCI après l’avoir remporté pour la première fois l’an dernier. M’imposer deux jours de suite en Coupe du Monde à Papendal devant mon public et sur ce qui est presque ma piste maison. Et puis gagner encore en Coupe du Monde, une semaine après Papendal, à Zolder. Enfin, terminer deuxième de la dernière étape de Coupe du Monde en Argentine malgré une chute avant le début de la course.
Plus grande déception / plus gros coup dur de l’année
L.P. Je me suis blessé à la main et au poignet lors d’une chute en février 2017. Malgré de nombreuses opérations, je n’ai pas réussi à me rétablir de ces blessures, qui m’ont contraint à mettre un terme à ma carrière. Une triste façon de tirer ma révérence.
L.S. J’attendais avec beaucoup d’impatience les Championnats du Monde UCI, pour lesquels je me sentais préparée comme jamais. Malheureusement, les choses ne se sont pas passées comme je l’attendais. Je pense que j’avais trop d’envie et j’ai heurté la grille de départ en finale. La plus grosse course de l’année s’est donc soldée par une déception pour moi (6e). Ce n’est pas le résultat que j’espérais.
Plus grande surprise de l’année
L.P. J’ai été très surpris de ne pas me remettre de ma blessure. J’ai été beaucoup blessé au cours de ma carrière, mais j’ai compris après cinq semaines que cette blessure était différente. La rééducation n’était pas aussi bonne qu’après mes blessures précédentes et a carrément stagné après cinq semaines.
L.S. M’imposer à Papendal malgré des maux de gorge et un rhume. Après avoir gagné le samedi, je n’avais pas beaucoup d’énergie au réveil le dimanche et j’ai pris les courses les unes après les autres. J’ai pris un si bon départ en finale que j’ai établi un nouveau record en bas de la butte : c’était inimaginable après deux jours de course dans mon état.
Mon cycliste de l’année
L.P. Alise Post. Remporter les Championnats du Monde UCI dans son pays après tout ce qu’elle a enduré au cours des dernières années : c’est une guerrière !
L.S. Chantal Blaak. J’ai regardé la course en ligne féminine des Championnats du Monde Route UCI et j’ai été époustouflée par la façon dont Chantal a réussi à se remettre de sa chute pour aller chercher le maillot arc-en-ciel. Elle a dû penser un instant que sa journée était terminée, mais elle est remontée sur son vélo, a tout de même travaillé avec l’équipe et attaqué dans le final pour l’emporter. C’est probablement le meilleur sentiment qui soit !
Une autre discipline cycliste que j’aimerais essayer
L.P. Le cyclo-cross, qui demande à la fois beaucoup de technique, de la vitesse, de la puissance et de l’endurance. Et c’est imprévisible !
L.S. La descente ! J’ai essayé des petites pistes de descente et pris beaucoup de plaisir, mais j’aimerais beaucoup voir comment sont les grosses pistes incroyablement pentues de la Coupe du Monde UCI de descente.
Mon épreuve cycliste préférée de l’année en tant que compétiteur / compétitrice
L.P. Les Championnats du Monde UCI : le jour de l’année où vous représentez votre pays et courrez pour le maillot arc-en-ciel. C’est magique.
L.S. J’aime beaucoup la Coupe du Monde : des pistes différentes tout au long de l’année avec les mêmes compétiteurs alignés sur la grille de départ. Chaque coureur a ses forces et ses faiblesses sur les différentes pistes. C’est intéressant de voir qui a été en meilleure forme sur l’ensemble de l’année.
Mon épreuve cycliste préférée de l’année en tant que spectateur/spectatrice
L.P. Les Championnats du Monde UCI également. Je pense que les spectateurs savent à quel point c’est important pour les coureurs et cela rehausse l’ambiance et la tension.
L.S. J’aime regarder toutes les autres disciplines cyclistes, sans vraiment avoir de préférence particulière.
Mes ambitions en 2018
L.S. Me préparer du mieux que je peux et aller chercher une autre Coupe du Monde UCI et le maillot arc-en-ciel