vendredi 26 janvier 2018

"Evie Richards, portrait d'une star montante" : extrait d'un article UCI du 24 janvier 2018

On l'a vue, cette jolie jeune fille au sourire rayonnant, lors de la Coupe du Monde de CC à la Citadelle de Namur, elle qui venait avac un palmarès de vététiste à faire pas mal d'envieuses, et qui ne fait que débuter sa carrière :
"Tout de suite, elle s’est avérée très talentueuse et a été sélectionnée pour les Championnats du Monde Mountain Bike UCI, en Norvège : « Je ne savais heureusement pas que c’était un si grand événement. J’ai terminé à la 6e place, et mes amis m’ont dit que c’était exceptionnel. L’année suivante, je me suis cassé la clavicule après avoir terminé 2e ou 3e des séries Juniors, alors j’ai dû faire l’impasse sur les Championnats Nationaux. Le jour d’après, j’étais sur le home trainer pour essayer de garder la forme. Ensuite, j’ai terminé deuxième à Vallnord, en Andorre. J’ai été surprise d’obtenir un résultat pareil », admet Richards en évoquant sa médaille d’argent dans la course de cross-country Olympique des Juniors lors des Championnats du Monde Mountain Bike UCI 2015. L’année suivante, elle déboulait en trombe au sommet de la scène du cyclo-cross.

Dans un futur proche, Richards combinera plusieurs disciplines : « Je fais du mountain bike et du cyclo-cross, et l’année prochaine on essaiera de caser quelques courses sur route aussi. L’équipe me soutient sur tous ces fronts. Je viens de signer un contrat avec le Trek Factory Team et ils m’aident beaucoup. Ce n’est pas une question d’argent. J’ai juste envie de disputer les courses que j’aime. Nick est mon mécanicien. J’ai une super équipe autour de moi. Mon père est mon chauffeur de taxi et lave mon vélo, et ma mère est le chef, plaisante Richards. Une fois chez moi, à Malvern, j’ai la chance de m’entraîner avec Liam Killeen et Tracy Moseley, qui vit elle aussi au sommet de la colline. »

Evie Richards   © SWPix

A côté du vélo, Evie Richards aime passer du temps avec sa famille, faire du shopping, se maquiller et cuisiner. Elle n’est en revanche pas une grande fan de son smartphone. Durant son jour de repos, à Majorque, elle a envoyé des cartes postales : « Je n’aime pas utiliser mon téléphone sans arrêt. Parfois, je l’éteins même quelques jours. J’aime passer du temps avec ma famille, mes grands-parents. Ma sœur adore regarder des films, alors on passe des heures en pyjama sur le canapé. J’ai déménagé il y a deux ans, puis je suis revenue. Je fais tout avec ma famille », confie Richards. Celle-ci est d’ailleurs souvent sur place lorsqu’Evie dispute une course, comme pour la manche de Coupe du Monde de Namur. « Ils aiment l’atmosphère, et la bière bien sûr. Ma mère adore, parce que ce n’est pas aussi risqué que le mountain bike. Elle aime aussi la musique qu’on entend sur les événements de cyclo-cross » précise Richards en se référant à la musique Schlager typiquement belge qui passe sous les immenses tentes à bière.

La saison 2017-2018 de cyclo-cross va progressivement arriver à son terme après les Championnats du Monde cyclo-cross UCI de Valkenburg, et Evie Richards s’est fixé des objectifs clairs pour 2018.

« Mes objectifs sont les Championnats du Monde de cyclo-cross, puis le cross-country Olympique aux Jeux du Commonwealth, en Australie, et finalement le cross-country Olympique aux Championnats du Monde Mountain Bike UCI de Lenzerheide. En 2019, mon rêve est de disputer une saison classique de cyclo-cross. Je souhaite revenir à Zolder, courir à Nouvel-An et participer à des courses comme celle de Las Vegas. J’aime le cyclo-cross. Mais il faudra bien sûr voir ce qui se passera en 2018 », poursuit Richards.
Pour 2020, un but domine tous les autres : « Je rêve simplement d’aller aux Jeux Olympiques et d’y disputer une compétition, quel que soit le sport. Et le mountain bike me le permet. »
Retrouvez Evie sur Instagram.                                                               Article UCI

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