Une nouvelle destination a fait son apparition au calendrier de la Coupe du Monde BMX Supercross UCI 2018. Saint-Quentin-en-Yvelines, près de Paris, en France, en accueillera ce weekend (31 mars et 1er avril) les première et deuxième manches.
Le nombre record d’engagés – 290 au total (234 hommes et 56 femmes) – témoigne de la popularité du BMX Racing en France. Le précédent record avait déjà établi en France, à Fréjus, en 2010, avec 240 concurrents, soit cinq de plus qu’à Heusden-Zolder (Belgique) l’an dernier. Conséquence directe de cette participation imposante, des 32es et des 8es de finale auront respectivement lieu chez les hommes et les femmes ce weekend. La route jusqu’à la finale sera donc particulièrement longue chaque jour. Difficile de dire qui sont les favoris de ce cru 2018. Le plateau est large et l’on pourrait sans problème citer les noms de 16 prétendants à la victoire dans la catégorie Elite Hommes. Vainqueur de la Coupe du Monde BMX Supercross UCI 2017, Sylvain André (FRA) aura à cœur de faire honneur à son rang devant son public. Beaucoup de coureurs européens se sont entraînés en amont sur la piste de Saint-Quentin-en-Yvelines en guise de repérage et de préparation pour cette course, ce qui pourrait leur donner un léger avantage sur leurs concurrents venus de plus loin. Joris Daudet (FRA), qui fera le déplacement depuis les Etats-Unis, est toujours dangereux, comme l’est le Champion du Monde UCI 2017 Corben Sharrah (USA). Le Britannique Kyle Evans et le Néerlandais Niek Kimmann se sont de leur côté mis en évidence le weekend dernier à Vérone.


Corben Sharrah              © Craig Dutton

Verra-t-on par ailleurs la famille Sakakibara sur le podium à Saint-Quentin-en-Yvelines ? Kai et sa sœur Saya sont arrivés d’Australie avec une semaine d’avance pour encaisser le décalage horaire et se roder aux courses européennes. Kai a ainsi terminé deuxième dimanche en Italie, alors que Saya a dominé la catégorie Elite Femmes. Cette dernière aura fort à faire en France face à des filles comme Laura Smulders (NED) et Mariana Pajon (COL), tandis qu’Axelle Etienne (FRA) et Manon Valentino (FRA) tenteront, sur leur piste d’entraînement, de profiter de l’avantage du terrain pour se hisser sur le podium. Bethany Shriever (GBR) a-t-elle bien travaillé cet hiver ? Sarah Walker (NZL) est-elle toujours aussi compétitive ? Elke Vanhoof s’est-elle remise de sa saison 2017 délicate ? Laura Reynolds (AUS) est-elle prête ? Autant de questions qui trouveront réponse ce weekend.

– La suite ? –

1re et 2e manches de la Coupe du Monde BMX Supercross UCI 2018, Saint-Quentin-en-Yvelines (FRA) > 31 mars-1er avril

– Gros plan sur Trent Jones (NZL) –

Né à Waipu, en Nouvelle-Zélande, le 12 août 1994, Trent Jones a commencé très tôt le BMX. Il a participé dès 2011 à ses premières compétitions internationales, notamment à la manche sud-africaine de Coupe du Monde UCI, ainsi qu’aux Championnats du Monde UCI de Copenhague, au Danemark, dans la catégorie Juniors. Fort de cette expérience, Trent a terminé cinquième des Mondiaux chez les Juniors, l’année suivante, en Grande-Bretagne. Le jeune Néo-Zélandais, dont le quotidien est rythmé par le BMX, a voyagé aux quatre coins du monde pour concourir en Coupe du Monde UCI et aux Championnats du Monde UCI. Il a également eu l’honneur de représenter son pays aux Jeux Olympiques de Rio 2016. Sponsorisé par Thrill/Box, il est monté à plusieurs reprises sur le podium aux Etats-Unis lors de la présaison et compte en 2018 continuer à engranger de l’expérience parmi l’élite.