Déclaration de l’UCI au sujet de l’E-mountain bike
L’Union Cycliste Internationale (UCI) tient à préciser que l’E-mountain bike (mountain bike avec assistance électrique) est l’une des disciplines placées sous son égide.
L’E-mountain bike bénéficie d’un solide enracinement au sein de la famille cycliste : de nombreuses marques de cycles reconnues fabriquent des bicyclettes utilisées par les adeptes de cette spécialité, et plusieurs Fédérations Nationales affiliées à l’UCI ont déjà organisé des Championnats Nationaux de la discipline, remportés par des spécialistes du mountain bike cross-country olympique (XCO), à l’image du double Champion Olympique et quintuple Champion du Monde UCI français Julien Absalon.
Pour encourager le développement de cette activité populaire auprès de cyclistes de tous niveaux, l’UCI a intégré l’E-mountain bike dans son Règlement (Titre IV : Epreuves de mountain bike) au 1er janvier 2019 et attribué l’édition 2019 des Championnats du Monde E-mountain bike UCI à Mont-Sainte-Anne (Canada), qui organisera la première édition de cette compétition en août prochain, dans le cadre des Championnats du Monde Mountain Bike UCI présentés par Mercedes-Benz. Des épreuves, dont plusieurs regroupées au sein de la WES E-Bike Series, ont été inscrites au Calendrier International Mountain Bike UCI 2019, et une Coupe du Monde UCI et des Championnats Continentaux seront organisés dès 2020.
Dans ce contexte de fort développement de la discipline, l’UCI a été très surprise et déçue par l’annonce de la Fédération Internationale de Motocyclisme (FIM) au sujet de l’organisation les 1er et 2 juin prochain en France d’une Coupe du Monde FIM E-bike d’Enduro ne reposant sur aucune base règlementaire.
L’UCI avait signifié à la FIM en septembre 2017 déjà qu’elle considérait les épreuves d’e-mountain bike comme étant du ressort de sa compétence exclusive et que les rôles respectifs des deux Fédérations Internationales (UCI et FIM) étaient clairs et ne sauraient être remis en question.
Le Règlement de l’UCI, approuvé par son Comité Directeur en septembre 2018, stipule que la puissance du moteur électrique d’un e-mountain bike ne doit pas dépasser 250 watts et qu’une assistance au pédalage est autorisée jusqu’à une vitesse maximale de 25 km/h. Cette définition correspond à la règlementation européenne applicable en la matière (EN-15194), qui définit de manière non‐équivoque ce qu’est un « cycle à pédalage assisté » (cycle équipé d'un moteur auxiliaire électrique d'une puissance nominale continue maximale de 0,25 kilowatt, dont l'alimentation est réduite progressivement et finalement interrompue lorsque le véhicule atteint une vitesse de 25 km/ h, ou plus tôt si le cycliste arrête de pédaler).
L’UCI tient à annoncer que les épreuves correspondant à son cadre exclusif de compétences qui seraient inscrites sur les calendriers de la FIM et de ses Fédérations membres seraient considérées comme des « épreuves interdites », conformément à son Règlement. Par conséquent, tout licencié UCI qui viendrait à participer à l’une de ces épreuves encourrait des sanctions disciplinaires.
S’exprimant à ce sujet, le Président de l’UCI David Lappartient a déclaré : « Je me réjouis de l’essor que connaît actuellement l’e-mountain bike, et l’UCI veut favoriser son développement. Je déplore cependant le fait que la FIM ait pris la liberté d’annoncer la mise en place d’une compétition officielle de mountain bike à assistance électrique sans consulter notre Fédération au préalable, ce d’autant plus que nous avions eu plusieurs échanges au sujet de la gouvernance de la discipline, au cours desquels nous avions clairement exprimé que celle-ci était du ressort exclusif de l’UCI. J’en appelle au dialogue afin que nous puissions nous mettre d’accord sur une claire délimitation de nos compétences, dans le respect de ce qui fait la spécificité de nos sports respectifs. »
De son côté, le double Champion Olympique et quintuple Champion du Monde UCI Julien Absalona déclaré : « Le mountain bike à assistance électrique est un nouveau défi pour moi. J’ai remporté les premiers Championnats de France et j’attends avec impatience les Championnats du Monde UCI de Mont-Saint-Anne au mois de septembre. Dans 10 ans, je pourrai me dire ‘J’y étais !’ Le mountain bike à assistance électrique est un prolongement du cross-country olympique. C’est bien que des instances comme l’UCI prennent les nouvelles pratiques au sérieux. Il y a des fabricants, des athlètes, du public. Le vélo électrique est un phénomène de société qui contribue au développement de notre sport. C’est bien qu’il soit aussi reconnu au plus haut niveau. »
Pour Francesco Di Biase, organisateur de la WES E-Bike Series, a déclaré « Nous entrons cette saison pour la première fois dans le Calendrier International Mountain Bike UCI avec plusieurs manches. Nous nous attendons à avoir un plateau d’athlètes de très haut niveau mondial. Nous sommes très fiers de cette reconnaissance par les instances internationales et comptons poursuivre le développement du mountain bike à assistance électrique main dans la main avec l’UCI. »
L’E-mountain bike bénéficie d’un solide enracinement au sein de la famille cycliste : de nombreuses marques de cycles reconnues fabriquent des bicyclettes utilisées par les adeptes de cette spécialité, et plusieurs Fédérations Nationales affiliées à l’UCI ont déjà organisé des Championnats Nationaux de la discipline, remportés par des spécialistes du mountain bike cross-country olympique (XCO), à l’image du double Champion Olympique et quintuple Champion du Monde UCI français Julien Absalon.
Pour encourager le développement de cette activité populaire auprès de cyclistes de tous niveaux, l’UCI a intégré l’E-mountain bike dans son Règlement (Titre IV : Epreuves de mountain bike) au 1er janvier 2019 et attribué l’édition 2019 des Championnats du Monde E-mountain bike UCI à Mont-Sainte-Anne (Canada), qui organisera la première édition de cette compétition en août prochain, dans le cadre des Championnats du Monde Mountain Bike UCI présentés par Mercedes-Benz. Des épreuves, dont plusieurs regroupées au sein de la WES E-Bike Series, ont été inscrites au Calendrier International Mountain Bike UCI 2019, et une Coupe du Monde UCI et des Championnats Continentaux seront organisés dès 2020.
Dans ce contexte de fort développement de la discipline, l’UCI a été très surprise et déçue par l’annonce de la Fédération Internationale de Motocyclisme (FIM) au sujet de l’organisation les 1er et 2 juin prochain en France d’une Coupe du Monde FIM E-bike d’Enduro ne reposant sur aucune base règlementaire.
L’UCI avait signifié à la FIM en septembre 2017 déjà qu’elle considérait les épreuves d’e-mountain bike comme étant du ressort de sa compétence exclusive et que les rôles respectifs des deux Fédérations Internationales (UCI et FIM) étaient clairs et ne sauraient être remis en question.
Le Règlement de l’UCI, approuvé par son Comité Directeur en septembre 2018, stipule que la puissance du moteur électrique d’un e-mountain bike ne doit pas dépasser 250 watts et qu’une assistance au pédalage est autorisée jusqu’à une vitesse maximale de 25 km/h. Cette définition correspond à la règlementation européenne applicable en la matière (EN-15194), qui définit de manière non‐équivoque ce qu’est un « cycle à pédalage assisté » (cycle équipé d'un moteur auxiliaire électrique d'une puissance nominale continue maximale de 0,25 kilowatt, dont l'alimentation est réduite progressivement et finalement interrompue lorsque le véhicule atteint une vitesse de 25 km/ h, ou plus tôt si le cycliste arrête de pédaler).
L’UCI tient à annoncer que les épreuves correspondant à son cadre exclusif de compétences qui seraient inscrites sur les calendriers de la FIM et de ses Fédérations membres seraient considérées comme des « épreuves interdites », conformément à son Règlement. Par conséquent, tout licencié UCI qui viendrait à participer à l’une de ces épreuves encourrait des sanctions disciplinaires.
S’exprimant à ce sujet, le Président de l’UCI David Lappartient a déclaré : « Je me réjouis de l’essor que connaît actuellement l’e-mountain bike, et l’UCI veut favoriser son développement. Je déplore cependant le fait que la FIM ait pris la liberté d’annoncer la mise en place d’une compétition officielle de mountain bike à assistance électrique sans consulter notre Fédération au préalable, ce d’autant plus que nous avions eu plusieurs échanges au sujet de la gouvernance de la discipline, au cours desquels nous avions clairement exprimé que celle-ci était du ressort exclusif de l’UCI. J’en appelle au dialogue afin que nous puissions nous mettre d’accord sur une claire délimitation de nos compétences, dans le respect de ce qui fait la spécificité de nos sports respectifs. »
De son côté, le double Champion Olympique et quintuple Champion du Monde UCI Julien Absalona déclaré : « Le mountain bike à assistance électrique est un nouveau défi pour moi. J’ai remporté les premiers Championnats de France et j’attends avec impatience les Championnats du Monde UCI de Mont-Saint-Anne au mois de septembre. Dans 10 ans, je pourrai me dire ‘J’y étais !’ Le mountain bike à assistance électrique est un prolongement du cross-country olympique. C’est bien que des instances comme l’UCI prennent les nouvelles pratiques au sérieux. Il y a des fabricants, des athlètes, du public. Le vélo électrique est un phénomène de société qui contribue au développement de notre sport. C’est bien qu’il soit aussi reconnu au plus haut niveau. »
Pour Francesco Di Biase, organisateur de la WES E-Bike Series, a déclaré « Nous entrons cette saison pour la première fois dans le Calendrier International Mountain Bike UCI avec plusieurs manches. Nous nous attendons à avoir un plateau d’athlètes de très haut niveau mondial. Nous sommes très fiers de cette reconnaissance par les instances internationales et comptons poursuivre le développement du mountain bike à assistance électrique main dans la main avec l’UCI. »
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