Selon le docteur Anne Daloze, responsable de la cellule anti-dopage, les contrôles effectués sont de plus en plus efficaces et dissuasifs. "Disons qu'on nous prend enfin au sérieux et que constater que nous sommes, depuis trois ou quatre ans, dans une fourchette de 4 à 6% de cas positifs, c'est rassurant", dit-elle.
Les contrôles les plus fréquents sont menés sur des cyclistes, mais seulement 3 cas sur les 100 sportifs contrôlés étaient positifs : à noter un résultat atypique.
Mais la lecture des communiqués de presse laissent planer des doutes sur les résultats des analyses, il est vrai chez les coureurs professionnels : Rabobank claque la porte du sponsoring de son équipe professionnelle homme et dame (même si ...) et suspend Carlos Barredo. Steven Hodge, ancien coureur professionnel, vice-président de la fédération australienne démissionne, reconnaissant s'être dopé. Matt White, lui aussi ancien professionnel, directeur sportif de Orica-GreenEdge démissionne également pour les mêmes raisons....«Nous ne sommes plus convaincus que le monde du cyclisme professionnel international soit en mesure de faire du cyclisme un sport propre et juste», se justifiait clairement Bert Brugging, membre du conseil d'administration de Rabobank.
Enfin, si les résultats publiés par la cellule anti-dopage sont très favorables au football, une étude très intéressante publiée ailleurs, montre qu'il n'en est rien... il faut voir ce que l'on cherche. Et là, on n'invoque pas le besoin d'être le meilleur. Mais il faut aussi nuancer : les statistiques de la Fédération W-B ne font pas référence aux sportifs professionnels.
Le dopage commence dans la tête, souvent de la part des parents, dans la demande formulée au médecin de prescrire des vitamines pour rouler mieux ou plus vite, ou.... Ne pas écouter n'importe qui, prendre n'importe quoi, ne pas fumer du cannabis (qui fait partie des produits dopants)... le meilleur conseil est de consulter son médecin de famille, d'avoir une vraie hygiène de vie de sportif. Cela passe par l'équilibrage parfait de l'alimentation variée, l'entraînement programmé par des entraîneurs spécialisés, un repos bien planifié, et, pour le plus jeunes, le nombre de compétitions ne dépassant le maximum autorisé par le règlement médical.
Et pour faire une comparaison dans le temps, retourner sur un article de ce blog du 9 avril 2011.
