Cela s’est fait naturellement. Au début, j’accompagnais mes enfants aux cours de VTT, je les observais et je finissais par aider les encadrants. Lorsqu’on m’a proposé d’être encadrante, ça m’est apparu comme une évidence. Au fil du temps, je me suis rendu compte que j’éprouvais énormément de plaisir. C’est quelque chose que j’aime faire. Je ressens un manque quand je ne suis pas présente. Je suis très heureuse de les voir progresser.
Comment cela se passe-t-il ?
Comme pour tous les enfants, ils sont tous différents, avec chacun leur caractère et leur niveau. Mais quelque soit leur motivation ou leur niveau en vélo, je ne fais pas de différence. J’essaye que chacun prenne du plaisir et évolue. Je varie un maximum mes cours et les exercices permettent à chacun d’y trouver leur compte et de progresser. Être encadrante, c’est une révélation pour moi. Si je devais un jour changer de métier, je prendrais cette direction.
Quels sont vos objectifs ?
Je n’ai pas d’attente particulière. Mon objectif est juste de voir les enfants prendre du plaisir. Rien ne me fait plus plaisir que de voir le sourire de Tom ou d’Elisa sur le podium et la fierté de leurs parents ou de voir le large sourire de Dante sur son vélo. Si je peux les aider, si je peux leur apporter quelque chose, leur transmettre ma passion et mon savoir, alors mes objectifs sont atteints. L.S.