La période
de transfert est bien terminée, certains coureurs ont choisi leurs nouveaux
clubs.
Pour
certains on peut dire, que les clubs formateurs ont rempli leur rôle, les
coureurs ont acquit un bagage de 2, 3 ou même plusieurs années de travail au
sein du club formateur.
Maintenant
qu’ils sont capables de franchir des obstacles et que la maîtrise du vélo (vtt)
fait partie de leur quotidien, il est bien fini le temps où l’accompagnateur
était plutôt le berger d´un troupeau. : petites réparations, chutes ou
l’appel de parents devant venir chercher leur champion, puisque la situation ne
permettait pas de continuer l’entraînement. Terminé aussi le temps, où l’on
doit attendre les autres. Maintenant, on ne se rappelle plus qu’on a été
attendu aussi quand on ne suivait plus et que le berger avait des difficultés pour
tenir le troupeau rassemblé… Le jour de l’entraînement, les uns se croient déjà
champions et les autres cherchent plutôt le plaisir et l’amitié avec leurs
petits copains...
Question à
se poser, ont-ils besoin les un des autres ?
Pour leur
futur en tout cas, malheureusement les parents ont des points de vue
divergents.
Chacun pense à soi, sauf moi : je pense à moi J
Tout ce
travail apporte une plus-value : la formation pendant plusieurs années,
doit être récompensée au club formateur.
Qui doit
payer, et combien ? Le nouveau club
ou le coureur qui change de club. ?
Que le club
formateur a le droit de recevoir une somme pour la formation n´est pas à mettre
en doute; pour quelle raison dans d’autres sports, c’est dans les meurs.
Exemple : Un club donne deux entraînements
hebdomadaires à disposition des jeunes
coureurs.
Les parents peuvent compter sur la bienveillance
et le travail fourni par le club. Pour les trois premières années, il
faudrait au minimum 250 € par année.
Les clubs qui prennent
de l´engagement pour former des jeunes ont du mérite.
Il est
temps que les responsables des Fédérations travaillent sur cette problématique,
la situation actuelle est malsaine.