Sans doute la passion qui anime la plupart des blogueurs est supérieure au profit qu'ils peuvent en retirer. Sans doute, les conseilleurs ne sont pas les payeurs, puisqu'il n'y a rien à payer. Sans doute aussi beaucoup de blogueurs reçoivent des avis, voire des injonctions de rédiger selon telle ou telle tendance, selon telle ou telle appartenance à l'un ou l'autre clan...
Un excellent article dans la Libre Belgique du 12 août dernier, le confirme : "un blog bien fait apporte un angle d'info différent". Et si "à Paris, certains vivent de leur blog" (dixit la blogueuse Sophie Ismaïl), à Bertrix, on n'en vit pas, et ce n'en est d'ailleurs pas le but. "En Belgique francophone, le marché est de petite taille et pas encore vraiment prêt", continue Sophie Ismaïl. "Sur mon blog, je peux m'exprimer librement, je n'ai aucune contrainte d'annonceurs". Ah, tant mieux, car d'aucuns voudraient couler dans leur moule partisan, ce petit blog très spécialisé dans le MTB. "Contentez-vous d'informer les gens au lieu de toujours soumettre les lecteurs à vos propos non sensés envers la fédération! (Cela n'avance à
rien)!" et de poursuivre : " critiquer sans arrêt derrière son écran est bien trop facile! Allez vers les
jeunes afin de savoir le travail effectué!
Si cela vous amuse d'écrire des idioties, écrivez les dans votre journal de
bord. Inciter les gens à la haine ne va certainement pas contribuer à sortir le
vtt de l'ornière comme vous aimez si bien le répéter! Que du contraire."Continuer de bloguer derrière son écran est bien trop facile, certes, mais encore faut-il prendre le temps de le faire.... et le faire, en tenant compte de tout ce temps passé à rechercher une information qui se fait rare. Et qui va sur le terrain voir le travail effectué ? Qui est invité ? Qui connaît les dates des travaux ? Qui va aux manifestations UCI et Championnats de Belgique? En tout cas pas tous ceux qui critiquent. En tout cas pas ceux qui écrivent. Et en tout cas, pas ceux qui, eux, n'ont quasi jamais mis les pieds sur une course VTT pour jeunes (et pour les autres...). Mais suivre Panurge est si facile... tout le monde n'est pas un mouton.