«J’avais encore réunion jeudi dernier à propos du développement des épreuves pour vélos électriques. On n’a pas le choix: comme il y a une forte demande du public, on fonce! L’enduro l’a déjà testé une dizaine de fois en 2017 – l’assistance est très utile pour effectuer les liaisons –, Bilstain sera le premier en ce qui concerne le cross-country. Je peux vous dire qu’il y aura d’autres courses, et pas uniquement des tests: en plus de randonnées de loisirs, des compétitions officielles (avec les machines de moins de 250 watts, les autres, qui peuvent aller jusqu’à 45 km/h, n’ont plus rien à voir avec le vélo) vont être mises sur pied», annonce le Theutois.
Et ça ne devrait pas tarder: cette semaine, Thierry Maréchal se rend à Lausanne, au siège de l’Union cycliste internationale (UCI) pour fixer la réglementation relative aux épreuves pour vélos électriques – qui sera généralisée à l’international. «Il s’agit surtout préciser quels types de vélos nous accepteront. Les règles arriveront dans les prochaines semaines.»
«Les gens veulent du fun»
Fervent défenseur de l’électrique («Même si nous n’acceptons toujours pas les moteurs dans les courses habituelles», se marre-t-il), lui-même utilisateur, Thierry Maréchal se réjouit de voir le vélo électrique attirer vers le cyclisme des personnes qui ne sont pas considérées comme grandes sportives. «La demande ne vient pas forcément de personnes âgées, plutôt de sportifs moyens… ou de gens qui ont stoppé le vélo à cause de soucis de santé. Et qui peuvent s’y remettre grâce à l’électrique.»