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La Theutoise Alice Pirard avait le sourire,
samedi à Remouchamps. ÉdA Vidua
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Alice Pirard travaille désormais avec un entraîneur. La Theutoise ambitionne un sixième titre national, à Malmedy.
Elle n’a traîné ni devant la bûche de Noël, ni devant la choucroute de l’an neuf: aussitôt l’année 2018 entamée, Alice Pirard (30 ans ce jeudi 8 février) a pris la direction d’Alicante (ville portuaire au sud-est de l’Espagne) pour y peaufiner sa préparation… et, déjà, empocher du résultat. Après avoir remporté une petite course locale, la Theutoise du team Merida-Wallonie s’est hissée à la seconde place de la Costa Blanca Race, épreuve à étapes courue en duo avec l’Espagnole Elena Lloret.
«J’ai repris de belle manière», sourit-elle. «Nous avons tous les jours terminé sur le podium sur la Costa Blanca, ce qui m’a permis de déjà prendre plein de points UCI – septante au total. Soleil, parcours hyper technique: cette course permet de bien se remettre dans le bain.»
Titrée sur les terres de ses débuts VTT?
Cette saison 2018, débutée de la meilleure des façons, Alice Pirard l’a abordée dans un contexte inédit: avec un entraîneur pour l’épauler. «Je travaille avec lui depuis deux mois. Jusque-là, j’avais toujours fonctionné seule. Pourquoi avoir changé ma façon de faire? Pour me donner un nouveau souffle, un regain de motivation. Avec un entraîneur, tu as quelqu’un qui regarde ton programme, suit de près tes entraînements, te motive souvent… Tu fonctionnes avec moins de rigueur quand tu es livrée à toi-même. Je n’étais pas démotivée, mais je ressentais le besoin d’avoir une nouvelle manière de m’entraîner.» S’il est naturellement un peu tôt pour tirer un premier bilan de cette collaboration, Alice juge «très positives» les dernières semaines.
Changement d’approche, donc, mais pas d’objectifs: comme de coutume, elle tentera en 2018 de «faire mieux» que la saison précédente sur les manches de coupe du monde cross-country (excepté en Afrique du Sud, où elle ne se rendra pas), d’accrocher le podium en marathon series et visera les deux championnats de Belgique.
Le National du marathon (fin juin) est justement organisé à Malmedy, terres de ses premiers coups de pédale. «J’aime bien cette région, technique et vallonnée. C’est là que j’ai effectué mes débuts sur le VTT, en 2011. À l’époque, je faisais uniquement des randonnées avec mon père. Et puis, de fil en aiguille…» Elle y visera une sixième couronne consécutive.
